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La COP28 récemment réunie à Dubaï a fait l’objet d’amples débats autour de la nécessité d’engagements des États de sortir des fossiles, en plus du respect des engagements de réduction des émissions de carbone pris après l’accord de Paris de 2015. Les militants du climat proposent de mettre en place des mécanismes contraignants ciblant les exploitations de charbon, de pétrole et de gaz dans tous les pays disposant de ressources, sans tenir compte des responsables des émissions directes de CO2 que sont les consommateurs de fossiles.
Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Reporterre publie une carte inédite de près de 70 nouveaux projets fossiles amorcés par TotalÉnergies. Développés au mépris des recommandations de l’Agence internationale de l’énergie, ils emmènent l’humanité dans le mur.
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
VIDÉO. Aucun des 422 sites d’extraction de pétrole, de gaz et de charbon qualifiés de « bombes carbone » ne se situe en France. Mais plusieurs entreprises françaises sont liées à ces projets ou les financent.
CarbonBombs.org is a tool to follow the evolution of carbon bombs in the world.
De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
Les gouvernements sont appelés à cesser d’octroyer de nouveaux permis d’extraction de charbon, de pétrole et de gaz, alors que dix pays concentrent plus des trois quarts des sites les plus émetteurs de CO2.
En 2022, l’étude de Kühne & al. 2022 révélait l’existence de 425 bombes carbone, où des projets pétroliers et gaziers gigantesques entraîneraient chacun au moins un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours de leur durée de vie.
Avec 141 projets d’extraction de combustibles fossiles, la Chine est le pays qui compte le plus de “bombes climatiques” sur son territoire.
TotalEnergies vient d’être choisi par le Qatar comme premier partenaire étranger pour développer le plus grand champ de gaz naturel au monde. Selon une enquête du Guardian, publiée en mai dernier, ce gisement constitue aussi la plus importante bombe climatique, émettant plus d’un milliard de tonnes de CO2. Pour le spécialiste Alexandre Joly, il s’agit là d’un actif échoué si on veut être cohérents avec les objectifs de l’Accord de Paris.
La séquestration de carbone est-elle menacée en République démocratique du Congo (RDC). On peut tenter de répondre par l’affirmative. En effet, la RDC prévoit d’ouvrir au marché 16 blocs d’exploration pétrolière à partir du mois prochain. On estime que ceux-ci contiennent 16 milliards de barils de réserves de pétrole brut. D’après Bloomberg qui donne l’information et repris par comprendre.media, cette décision menace certains des puits de carbone les plus importants au monde. Elle pourrait également compromettre l’accord de préservation des forêts de 500 millions $, adopté lors de la COP26 à Glasgow en Ecosse.
Alors que resurgit le spectre des bombes nucléaires, on oublie qu’il en existe d’autres, moins expéditives mais tout aussi meurtrières. On les appelle les « bombes carbone » et elles se révèlent particulièrement pernicieuses. Cerise sur le gâteau, elles agissent en toute impunité si l’on en croit une enquête menée durant 5 mois et publiée le 11 mai dernier dans la revue Energy policy et la très sérieuse rédaction britannique du Guardian.
Des militants écologistes ont bloqué ce mercredi l'assemblée générale de TotalÉnergies qui veut construire le plus grand oléoduc chauffé du monde.
La major française TotalEnergies est impliquée dans 22 « bombes carbone » dont quatre n’étaient pas en développement en 2021, selon l’ONG Reclaim Finance
“Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects, a study by Kjell Kühne, from the School of Geography is referenced in a Guardian special report on climate breakdown
Le géant de l’énergie envisage de construire un méga pipeline en Ouganda et en Tanzanie. Les défenseurs de la cause climatique, environnementale et sociale, appellent le gouvernement belge à exprimer son opposition à un tel projet.
(Québec) Le Canada compte 12 « bombes carbones » qui pourraient faire échouer tous les efforts en vue de limiter les dérèglements climatiques dans les prochaines années.
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C au-dessus des moyennes préindustrielles, nous devons réduire nos consommations d'énergies fossiles. Mais comment faire si la production continue d'augmenter ? Si la production explose, même ? C'est la question que posent les 425 projets colossaux d'extraction pointés du doigt aujourd'hui par des chercheurs. De véritables « bombes à carbone » entre les mains des géants des énergies fossiles !
Des chercheurs ont identifié des projets d’extraction de charbon, pétrole et gaz, déjà en opération ou encore en construction, dont les émissions de CO₂ cumulées feraient exploser le budget carbone mondial.
EACOP, ce nom est inconnu pourtant c’est l’un des projets les plus climaticides en cours. EACOP c’est “l’Oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est” : un méga projet pétrolier porté principalement par Total Energies en Ouganda et en Tanzanie. S’il voit le jour, ce sera le plus long oléoduc chauffé au monde : 1443 km de long et il contribuera à émettre 34 millions de tonnes de CO2 par an, soit 6 fois les émissions de l’Ouganda.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
Les générations futures risquent de devoir faire face à la "bombe à retardement" des nappes phréatiques, dont l'alimentation va se trouver elle aussi affectée par le dérèglement climatique, met en garde une étude publiée lundi. Les eaux souterraines sont aujourd'hui la première source d'eau potable de la planète, et deux milliards de personnes en dépendent pour boire ou pour l'irrigation.


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bombes carbone

décembre 2023

La COP28 récemment réunie à Dubaï a fait l’objet d’amples débats autour de la nécessité d’engagements des États de sortir des fossiles, en plus du respect des engagements de réduction des émissions de carbone pris après l’accord de Paris de 2015. Les militants du climat proposent de mettre en place des mécanismes contraignants ciblant les exploitations de charbon, de pétrole et de gaz dans tous les pays disposant de ressources, sans tenir compte des responsables des émissions directes de CO2 que sont les consommateurs de fossiles.

novembre 2023

Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Reporterre publie une carte inédite de près de 70 nouveaux projets fossiles amorcés par TotalÉnergies. Développés au mépris des recommandations de l’Agence internationale de l’énergie, ils emmènent l’humanité dans le mur.
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
VIDÉO. Aucun des 422 sites d’extraction de pétrole, de gaz et de charbon qualifiés de « bombes carbone » ne se situe en France. Mais plusieurs entreprises françaises sont liées à ces projets ou les financent.
CarbonBombs.org is a tool to follow the evolution of carbon bombs in the world.

octobre 2023

De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
Les gouvernements sont appelés à cesser d’octroyer de nouveaux permis d’extraction de charbon, de pétrole et de gaz, alors que dix pays concentrent plus des trois quarts des sites les plus émetteurs de CO2.
En 2022, l’étude de Kühne & al. 2022 révélait l’existence de 425 bombes carbone, où des projets pétroliers et gaziers gigantesques entraîneraient chacun au moins un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours de leur durée de vie.

septembre 2022

Avec 141 projets d’extraction de combustibles fossiles, la Chine est le pays qui compte le plus de “bombes climatiques” sur son territoire.

juin 2022

TotalEnergies vient d’être choisi par le Qatar comme premier partenaire étranger pour développer le plus grand champ de gaz naturel au monde. Selon une enquête du Guardian, publiée en mai dernier, ce gisement constitue aussi la plus importante bombe climatique, émettant plus d’un milliard de tonnes de CO2. Pour le spécialiste Alexandre Joly, il s’agit là d’un actif échoué si on veut être cohérents avec les objectifs de l’Accord de Paris.
La séquestration de carbone est-elle menacée en République démocratique du Congo (RDC). On peut tenter de répondre par l’affirmative. En effet, la RDC prévoit d’ouvrir au marché 16 blocs d’exploration pétrolière à partir du mois prochain. On estime que ceux-ci contiennent 16 milliards de barils de réserves de pétrole brut. D’après Bloomberg qui donne l’information et repris par comprendre.media, cette décision menace certains des puits de carbone les plus importants au monde. Elle pourrait également compromettre l’accord de préservation des forêts de 500 millions $, adopté lors de la COP26 à Glasgow en Ecosse.

mai 2022

Alors que resurgit le spectre des bombes nucléaires, on oublie qu’il en existe d’autres, moins expéditives mais tout aussi meurtrières. On les appelle les « bombes carbone » et elles se révèlent particulièrement pernicieuses. Cerise sur le gâteau, elles agissent en toute impunité si l’on en croit une enquête menée durant 5 mois et publiée le 11 mai dernier dans la revue Energy policy et la très sérieuse rédaction britannique du Guardian.
Des militants écologistes ont bloqué ce mercredi l'assemblée générale de TotalÉnergies qui veut construire le plus grand oléoduc chauffé du monde.
La major française TotalEnergies est impliquée dans 22 « bombes carbone » dont quatre n’étaient pas en développement en 2021, selon l’ONG Reclaim Finance
“Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects, a study by Kjell Kühne, from the School of Geography is referenced in a Guardian special report on climate breakdown
Le géant de l’énergie envisage de construire un méga pipeline en Ouganda et en Tanzanie. Les défenseurs de la cause climatique, environnementale et sociale, appellent le gouvernement belge à exprimer son opposition à un tel projet.
(Québec) Le Canada compte 12 « bombes carbones » qui pourraient faire échouer tous les efforts en vue de limiter les dérèglements climatiques dans les prochaines années.
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C au-dessus des moyennes préindustrielles, nous devons réduire nos consommations d'énergies fossiles. Mais comment faire si la production continue d'augmenter ? Si la production explose, même ? C'est la question que posent les 425 projets colossaux d'extraction pointés du doigt aujourd'hui par des chercheurs. De véritables « bombes à carbone » entre les mains des géants des énergies fossiles !
Des chercheurs ont identifié des projets d’extraction de charbon, pétrole et gaz, déjà en opération ou encore en construction, dont les émissions de CO₂ cumulées feraient exploser le budget carbone mondial.
EACOP, ce nom est inconnu pourtant c’est l’un des projets les plus climaticides en cours. EACOP c’est “l’Oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est” : un méga projet pétrolier porté principalement par Total Energies en Ouganda et en Tanzanie. S’il voit le jour, ce sera le plus long oléoduc chauffé au monde : 1443 km de long et il contribuera à émettre 34 millions de tonnes de CO2 par an, soit 6 fois les émissions de l’Ouganda.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.

janvier 2019

Les générations futures risquent de devoir faire face à la "bombe à retardement" des nappes phréatiques, dont l'alimentation va se trouver elle aussi affectée par le dérèglement climatique, met en garde une étude publiée lundi. Les eaux souterraines sont aujourd'hui la première source d'eau potable de la planète, et deux milliards de personnes en dépendent pour boire ou pour l'irrigation.